Fiche de personnage - Vergil

La chute de Carthage avait amené les Nephilim et les Selenim à se sauver, à s'éparpiller aux quatre coins de la planètes, mais les naissances se firent de plus en plus fréquentes, et les Nephilim qui voyaient le jour étaient plus nombreux. Et l'apparition de jumeaux devenait plus fréquente, aussi, comme si les champs célestes avaient compris que les Nephilim ne pouvaient survivre seuls.

Ainsi, il fut écrit qu'un jour naquit, côte à côte, lié par leur pentacle, des jumeaux parfaitement identique. Des jumeaux qui connaîtrait des vies bien différentes, seulement retenu l'autre que par leur pentacle. Dante et Vergil. Le ciel et la nuit. Dans l'ordre qu'on veut puisque dès leur naissance, ils s'échangèrent les rôles de gentil et de méchant. Deux Nephilim de lune, deux anges noirs. Ils devinrent identiques, ils avaient choisis comme premiers simulacre des jumeaux aussi afin de garder leur ressemblance au maximum. Leurs jours heureux furent normaux, Vergil, terre à terre,d evait sans cesse rappeler à son frère de ne pas trop divaguer, de ne pas trop se perdre dans les limbes de ses fantasmes et de ses rêves. La lune noire n'était jamais loin, l'ennemi vous attendait dans un détour... Mais plus libertin, Dante ne l'écoutait pas, il ne pensait pas à cet ennemi.

Ils vécurent de cette façon pendant de nombreuses années. En compétition, mais encore très près. Mais après des siècles passés en la compagnie de la même personne, parfois on ne se rend pas compte qu'elle change. Et Dante changeait, seulement jamais son frère ne put s'en rendre compte, car la lune noire est un ennemi redoutable.

Un jour, visiblement comme tous les autres, Vergil se mit à chercher son frère qui avait encore une fois disparu. C'était rendu chose usuelle, et il se faisait de plus en plus difficile à trouver, il se faisait plus distant aussi. Il le trouva dans le jardin public de leur belle cité de Rome. Derrière lui se tenait un homme, grand et imposant, sombre de sa présence.

- "Vergil..."

Vergil s'approcha de son frère, ses petites ailes noires frémissant de bonheur. Il avait peur qu'encore une fois son frère ait disparu, et qu'il prenne encore une fois tant d'années à revenir.

- "Dante!!" Il s'arrêta cependant à quelques pas, intimidé par cette imminence grise. "...Qu'est-ce qui se passe, je pensais qu'on devait aller-"

- "Tais-toi, Vergil!" L'autre homme fronça légèrement des sourcils, visiblement fâché de cette interruption. "...Tu ne m'as jamais écouté! Alors fais le maintenant!"

Le silence lui répondit. Bien.

- "...Combien de fois est-ce que je t'ai parlé de l'Enfer, hein?? Pourquoi tu m'as jamais écouté?! Ça te plaisait pas vrai de me voir me faire chier? Toi tu vois le monde... tu ne vois pas le monde comme il est! Cruel, froid, sans pitié." Il s'arrêta un instant. "...J'ai vu l'Enfer... je l'ai connu. Et je n'ai plus besoin de toi!"

Et l'inévitable arriva, sans prévenir. Toute la jalousie secrète éclata. Pendant des heures s'ensuivit un combat, marquant et pourtant si distant dans la vie de Vergil. C'était comme regarder sa propre vie sur un écran de cinéma, comme un film qui jouait devant nos yeux, mais son corps, emparé par la colère, la douleur et la mort... il ne put que réagir, forcer son corps à réagir et à se battre contre son frère. Comment avait-il osé le traiter comme un vulgaire déchet?? Comme une chose de laquelle on peut disposer lorsque son utilité est passée... mais bientôt son monde fut noir, ainsi que son coeur: L'Enfer... qu'est-ce que Dante croyait savoir de l'Enfer... n'était-ce pas de ne plus avoir de corps, mais simplement une âme en peine... une âme... qui s'endormit bientôt pour un long sommeil.