Le Café des Éclusiers

Andrea Piedmont

L'informaticien sourit doucement. Oui, bien sûr, on pouvait bien espérer voir Dominique apparaitre de nulle part et se mêler aux autres gens, mais ce ne serait jamais le cas. Cet homme n'avait plus de temps pour lui même, donc encore moins pour ses vieux amis qui vivaient à cinq heures de chez lui. S'il venait bien faire un tour pour l'habituel party de Noël entre vieux amis, alors àa devrait bien aller, et l'effort serait considérable.

- "...ils me manquent aussi. Au moins je t'ai encore." Il y eut un petit silence et un moment il se dit que cette phrase, sans contexte, pouvait sonner vraiment étrange. Et il se prit encore une fois à rougir.

Il croisa les bras même s'il marchait toujours. Il faisait encore un peu frais et le vent soufflait très fort. Il jeta un court coup d'oeil vers Marc, tout en souriant doucement. Il ne pensait pas que son ami penserait à cela. C'était pas le genre à se faire des idées sur des sujets non plus, mais en même temps c'était pas le cas d'Andrea non plus.

En effet, Marc était à milles lieux de là, tout comme Vergil dont les idées tourbiollaient à une vitesse folle. Il avait très envie de retrouver sa Stase, qu'elle lui apporte une présence réconfortante le temps que tout se mette en place. Il la savait au moins protégé des humains là où elle était.

Dès qu'il retournerait chez lui, il appellerait un serviteur.

Il marchait plus vite maintenant, sans qu'il ne s'en soit apperçu. Andrrea suivait toujours. On eu dit que Marc venait d'avoir une urgence. Vergil s'arrêta sec et manqua se faire rentrer dedans par l'italien.

- Désolé mon ami! J'étais perdu dans mes pensées. Ça ne te dérange pas trop qu'on se retrouve ce soir? Je viens de réaliser quelque chose qu'il faut que je fasse le plus rapidement possible.

Vergil avait l'air étrangement calme, les petites manies de nervosité de Marc l'avaient quitté. Il regardait Andrrea dans les yeux.

Andrea Piedmont

Andrea ne faillit pas rentrer dans son amis, ce fut automatique. Il était maladroit et c'était un fait reconnu. Il cligna des yeux et rougit un peu, encore une fois, mais cette fois, c'était à cause de sa propre maladresse. Il avait été surpris par la nouvelle vitesse de Marc, mais il ne s'attendait certainement pas à un arrêt si sec. Il cligna des yeux et le regarda avec un petit sourire, cependant il ne tenta pas de reculer.

- "...Huh..."

Il soupira. Il ne s'attendait pas à ce changement d'attitude, ni de sujet.. ni de tout ça. Marc était comme un étranger, mais ces choses pouvaient arriver et il voulait être un bon ami et bien le traiter et tout mais il ne s'avait pas trop quoi faire. Il se contenta de simplement hocher de la tête, en temps normal c'était beau s'il pouvait avoir trente minutes du temps de Marc, alors...

- "...D'accord... c'est toi qui voit.... bonne chance..."

Vergil posa une main sur l'épaule d'Andrrea et hocha la tête. Il avait l'air satisfait.

- hmph, oui on se revoit tout à l'heure hum, viens me prendre vers 8h! Et n'oublie pas ce que je t'ai dit! Si tu as des problèmes, tu peux venir chez moi.

Vergil était sincère et il lui fit un des sourires les plus chaleureux dont il était capable. Il lui donna quelques tapes amicales sur l'épaule, le décoiffa un peu plus et reparti en direction de son appartement.

L'onirim comptait bien pousser Andrrea un peu, le soir rendu. Même s'il respectait beaucoup sa loyauté à sa famille, il était certain de pouvoir changer la destinée ce cet homme. Destiné est un bien grand mot, il pensait du moins lui trouver quelqu'un qui lui apporterait l'affection dont il avait besoin ce soir. Ce sera un test pour un et pour l'autre.

Andrea Piedmont

'Ouais, mais encore la... faut que ça t'intéresse.', pensa-t-il amèrement. Il ne fit qu'un petit sourire à son ami mais sans plus. Les paroles ne valaient rien à ce moment et si Marc était bien pressé il n'avait aucun intérêt à le retenir. Il hésita un instant, mais ravala ses paroles. Le chemin jusqu'à son auto n'était pas très long mais il le fit très lentement, comme perdu dans ses pensées... mais il finit par s'y rendre pour retourner chez lui, travailler un peu malgré sa journée de congé.

Il travailla quelques heures avant de ramasser ses filles, et son petit garçon, à l'école et les ramener à la maison. Il resta jusqu'à sept heures, il fit un bon souper, ne vit pas sa femme mais lui laissa une note opur lui dire qu'il rentrerait tard. Il ferma son portable et se prépara à sortir.

L'appartement de Vergil